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Le gouvernement français est-il oui ou non favorable à l’adhésion de la Turquie à l’UE ?
24/06/2009 15:57
Depuis toujours, Pierre Lellouche, nouveau ministre des Affaires européennes, s’est déclaré favorable à l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne.
Il a notamment déclaré dans une interview au Parisien (le 24 septembre 2004) qu’il serait fou de dire Non à la Turquie. « Nous avons à côté de nous un grand pays musulman et laïc qui veut partager nos valeurs. Il fait les réformes nécessaires. Nous serions fous de lui dire non. Ce serait une erreur stratégique majeure ». Il ajoutait : « faire de la Turquie un enjeu de politique franco-française, c’est polluer le débat ».
En mai 2008, au moment du débat sur l’abandon du référendum obligatoire pour toute nouvelle entrée dans l’Union européenne, Pierre Lellouche poursuivait dans le même sens : « Nous n’allons pas humilier et ostraciser la Turquie au motif qu’elle ne serait pas assez bonne pour nous ».
Le Président de la République, Nicolas Sarkozy, et sa majorité UMP, ont fait toute leur campagne européenne en promettant le refus de l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne et ils choisissent comme ministre des Affaires européennes le parlementaire qui a toujours été le plus engagé en faveur de cette adhésion.
Soit Monsieur Lellouche revient rapidement et solennellement sur ses déclarations passées, soit les Français auront compris qu’ils ont été une fois de plus trahis.
Nicolas DUPONT-AIGNAN Député de l’Essonne Président du rassemblement gaulliste Debout la République
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Un lifting communicationnel pour exorciser la crise
24/06/2009 15:54
« Demandez le programme ! » Le landernau bruissait de rumeurs et salivait à l’avance sur une semaine politique tonitruante pleine de surprises et de nouveautés. Pensez donc, un discours fondateur au Congrès et un remaniement ministériel devant relancer et remettre en perspective l’action présidentielle face à la crise !
Mais, flop ! Ces deux derniers jours ont été plutôt l’apothéose de la politique politicienne.
Au Congrès, les Français ont eu droit à un énième discours de campagne électorale qui s’est perdu dans de molles et consensuelles généralités, sans jamais donner l’impression que le sursaut tant attendu face à la crise est à l’ordre du jour. Signe qui ne trompe pas, les parlementaires de la majorité en sont ressortis la tête basse et la mine maussade, à des années lumières de l’incroyable flagornerie de certains éditoriaux…
Quant au remaniement, le même sentiment de vide pailleté l’emporte… Ce lifting communicationnel n’apporte rien, confortant les fidèles aux postes clés, notamment Brice Hortefeux à l’Intérieur, et mettant en valeur telle ou telle personnalité non pas pour ce qu’elle pourra apporter au service de la France, mais pour ce qu’elle retirera à la concurrence politique qui ose encore se dresser sur la route de Nicolas Sarkozy.
Mercier pour embêter Bayrou. Frédéric Mitterrand pour se servir du nom et affaiblir les socialistes… L’opération a d’ailleurs tourné court avant même d’avoir commencé : le virtuose de la communication people qu’est le président de la République, n’a pas dû goûter que son nouveau ministre de la Culture lui brûle la politesse en annonçant lui-même, plusieurs heures avant l’heure H, sa nomination. C’est sans doute pourquoi dès ce matin F. Mitterrand s’est confondu en excuses…
Mais en vérité, tout cela n’a pas grande importance puisque les grands ministres sont les conseillers de l’Elysée. Il s’agit tout simplement d’un nouveau jeu de rôle qui durera ce qu’il durera.
Bien plus important cette semaine, deux rapports sur la situation économique : celui de la Banque mondiale dont les prévisions ne cessent de s’assombrir (prévoyant désormais une contraction de 3% de l’économie mondiale en 2009), et celui de Philippe Séguin de la Cour des Comptes, qui met en garde les gouvernements sur la dérive des comptes publics.
Je n’ai jamais été partisan d’une rigueur bête et méchante. J’ai toujours dit qu’il fallait, en période de crise, savoir lâcher du lest pour éviter une récession cumulative, mais en revanche, il est dangereux, comme le fait le Président de la République, d’instrumentaliser la relance pour satisfaire des clientèles ou donner dans une facilité budgétaire brouillonne et inefficace.
D’une part, il est totalement mensonger de prétendre qu’aucun impôt ne sera augmenté d’ici 2012, surtout quand le gouvernement a fait des cadeaux fiscaux considérables, cadeaux qui ne s’avèrent pas très utiles (heures supplémentaires, bouclier fiscal…).
D’autre part, il est contreproductif de relancer par saupoudrage, en avantageant le bilan des banques au détriment de l’investissement des PME (la profession bancaire vient d’ailleurs d’annoncer qu’elle ne remplirait pas ses promesses), et en se refusant à toucher à un cadre global – douanier et concurrentiel - qui favorise la reprise en Chine ou aux Etats-Unis. Les Français l’ignorent sûrement, mais de nombreuses prévisions s’inquiètent d’un second krak d’ici à la fin 2009, en comparaison duquel celui de l’année dernière ne serait qu’un léger avant-goût. Bien sûr, le pire n’est jamais certain et on doit espérer qu’on en arrivera pas là. Mais s’il devait se produire, le pays y serait-il vraiment préparé ?
Ainsi, toute la mauvaise comédie politicienne de cette semaine ressemble à une dangereuse fuite en avant, avec comme seul objectif la campagne présidentielle de 2012. Mais dans quel état sera le pays à ce moment-là ?
NDA
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Incohérences
23/06/2009 18:59
Hier, le congrès de Versailles a fait une victime : la fonction de Premier ministre.
La venue du président de la République a acté définitivement la transformation de la place et du rôle de l’hôte de Matignon sous cette Vème République bis. Nicolas Sarkozy et ses soutiens affirment qu’ils font au grand jour ce qui a toujours été fait dans l’ombre. Ils ont tort de se réjouir de cette concentration des pouvoirs car, justement, l’existence d’un Premier ministre permettait au président de la République de prendre un peu de hauteur face aux pays et le protégeait des protestations populaires trop vives.
Nicolas Sarkozy pense pouvoir échapper à ce risque en saturant l’espace politique et médiatique. Il ne fait que repousser l’instant de vérité où les Français lui reprocheront de parler beaucoup et d’agir peu.
Le discours d’hier après-midi était d’ailleurs assez creux. Le Président n’a pas voulu détailler ses propositions pour laisser un peu de grain à moudre à la majorité, mais il n’a pas non plus emprunté les habits d’un chef d’Etat en temps de crise qui doit déterminer un cap clair et définir les grands choix qui permettent de le tenir.
On attendait Churchill ou Clemenceau, on a eu droit à l’éternel candidat à la présidentielle.
Un discours volontariste séduisant dans les objectifs avec le bon sens d’Henri Guaino, mais truffé d’incohérences terribles quant aux moyens de les atteindre.
Si d’ailleurs le Président allait au bout de sa logique, il devrait changer de politique européenne.
Car, bien sûr, tout ce qui a été annoncé est totalement incompatible avec les traités signés par la France et soutenus par le Président Sarkozy depuis vingt ans. Comprenne qui pourra…
Dans mon discours de réponse hier au Congrès, j’ai bien évidemment mis le doigt sur cette incohérence terrible. Le Président avec des trémolos dans la voix défend le modèle républicain et social français, appelle à une autre mondialisation et veut une France avec des usines et des ouvriers. Mais, au même moment, il cautionne une politique européenne de l’euro cher, du libre échange intégral et de la dérégulation des services publics, qui condamnent ce qu’il prétend défendre.
Tout au long de son discours, Nicolas Sarkozy n’a d’ailleurs pas été à une contradiction près. Il demande, par exemple, de conforter l’Etat régalien mais il s’arcboute dix lignes plus loin sur le dogme du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux.
Il exprime sa volonté d’interdire la burqa, comme je l’ai d’ailleurs proposé, mais il ne dit rien sur la politique de l’immigration qui favorise tous les jours l’arrivée sur notre sol d’étrangers parfois difficilement intégrables.
Le Président assène avec conviction certaines vérités mais défend des politiques incompatibles. Son poids médiatique, la fréquence de ses discours, son habileté à jouer des émotions du jour, empêchent l’opinion de prendre le temps de réfléchir à ses contradictions et donc de réagir.
L’opposition embourbée dans ces mêmes contradictions, entre son attachement au modèle social français et son européisme béat, est incapable de présenter un projet crédible.
Quant à Debout la République, son audience n’est pas encore suffisamment grande pour être largement entendue.
Combien de temps cela pourra-t-il durer ? Nul ne le sait. Mais il est sûr que, cette politique ne résolvant pas les problèmes des Français, nos concitoyens comprendront un jour ou l’autre la supercherie.
NDA
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Sarkozy au Congrès : "une première ubuesque"
23/06/2009 11:08
VERSAILLES, 22 juin 2009 (AFP)
- Le député non inscrit Nicolas Dupont-Aignan a jugé lundi que le discours du président Nicolas Sarkozy au Congrès de Versailles et l’organisation d’un "débat" parlementaire après son départ constituaient une "première ubuesque".
"Cette première institutionnelle depuis la IIe République est assez paradoxale et ubuesque. On nous demande de débattre en réponse du discours du président de la République alors que ce dernier est déjà parti et ne peut donc nous écouter", a lancé le président de Debout la République (DLR) à la tribune du Congrès.
Tout en jugeant "la dérobade du Parti socialiste pas glorieuse", il a estimé que M. Sarkozy avait, avec "de belles paroles", "reproduit un discours de campagne" au lieu de présenter "un remède de cheval" face à la crise.
Le premier des 15 parlementaires non inscrits à en faire la demande a le droit de s’exprimer pendant cinq minutes. François Bayrou (MoDem) avait dégainé le premier avant de décider de passer son tour. C’est donc M. Dupont-Aignan qui a eu le droit de s’exprimer.
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Drôles d’élections européennes...
19/06/2009 23:57
Simulacre européen
« Imaginez, écrit M. Vaclav Havel, une élection dont les résultats sont largement connus à l’avance et à laquelle se présentent toute une série de candidats à l’incompétence notoire. Tout scrutin prétendument démocratique organisé de la sorte ne manquerait pas d’être qualifié de farce » L’ancien président tchèque ne pensait pas au Parlement européen, mais au Conseil des droits de l’homme des Nations unies. Et pourtant...
Depuis la première élection des députés européens au suffrage universel, en 1979, le taux d’abstention a bondi de 37 % à 54 %. Les pouvoirs du Parlement se sont néanmoins accrus, et son champ d’action concerne 495 millions d’habitants (contre 184 millions il y a trente ans). L’Europe occupe la scène ; elle ne passe pas la rampe. Pourquoi ?
Sans doute parce qu’aucune communauté politique continentale n’existe en réalité. L’espoir que la simultanéité de vingt-sept scrutins nationaux, presque toujours disputés autour d’enjeux internes, va déboucher un jour sur la naissance d’une identité européenne continue de relever de la pensée magique.
Quel Slovène a une connaissance même approximative des débats électoraux suédois, quel Allemand s’informe de la vie politique bulgare ? Le lendemain d’un scrutin européen, l’un et l’autre découvrent néanmoins qu’à Stockholm ou à Sofia le verdict des urnes peut avoir contredit le résultat de la seule élection à laquelle ils ont prêté quelque attention, et que leurs votes à eux n’ont en réalité désigné que 1 % (Slovénie) ou 13,5 % (Allemagne) du total des parlementaires de l’Union. Comment imaginer qu’une révélation de ce genre n’alimente pas chez l’électeur le sentiment de son inutilité relative ? Une impression que les gouvernants européens n’ont pas démentie en ignorant les choix successifs de trois peuples relatifs au traité constitutionnel, à l’issue d’une campagne qui, elle, avait suscité intérêt et passion.
En France, sept des huit circonscriptions électorales ont été découpées aux seules fins de favoriser les grands partis ; elles ne correspondent à aucune réalité historique, politique ou territoriale. Celle du Sud-Est accueille d’ailleurs pour chef de file un socialiste autrefois élu dans le Nord-Ouest et qui a qualifié de « crève-cœur » son propre parachutage. Il est pourtant élu d’avance, comme la ministre française de la justice, que l’objet du scrutin intéresse si peu qu’elle croit que c’est à La Haye, pas à Luxembourg, que siège... la Cour de justice des Communautés européennes. En Italie, M. Silvio Berlusconi avait carrément envisagé de présenter huit mannequins et actrices de soap operas comme candidates.
Et ce n’est pas tout. Les forces politiques qui ont depuis trente ans transformé ensemble le Vieux Continent en grand marché indéfiniment élargi à de nouveaux pays proposent soudain une Europe « qui protège », « humaniste », « sociale ». Or si socialistes, libéraux et conservateurs s’affrontent lors des campagnes nationales, ils votent ensemble à l’occasion de la plupart des scrutins du Parlement européen. Et ils se partagent les postes de commissaire — dont six attribués aux sociaux-démocrates, chargés notamment de la fiscalité, de l’industrie, des affaires économiques et monétaires, de l’emploi, du commerce. La peur de l’affrontement et la dépolitisation des enjeux favorisent la reconduction indéfinie de ce bloc gouvernant qui va « d’un centre droit spongieux à un centre gauche ramolli, en passant par une coalition libérale cotonneuse (cf, « An unloved Parliament », The Economist, 9 mai 2009) ».
Un tel verrouillage de l’alternance garantira-t-il la place de M. José Manuel Barroso à la tête de cet attelage au bilan plus que médiocre ? « Il a fait un excellent travail, je veux dire de façon très claire que nous le soutiendrons », a indiqué le premier ministre travailliste britannique Gordon Brown. Le socialiste espagnol José Luis Zapatero ne l’a aucunement contredit : « Je soutiens le président Barroso. » Il est vrai que MM. Brown et Zapatero ont le même programme, mais c’est celui du Parti socialiste européen (PSE). Auquel appartient aussi la dirigeante française Martine Aubry, qui, pour sa part, expliquait : « L’Europe que je veux, ce n’est pas une Europe dirigée par M. Barroso avec ses amis Sarkozy et Berlusconi. »
Aux électeurs de s’y retrouver...
Serge Halimi, Le Monde Diplomatique, juin 2009
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